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Véloscénie – Jour 3 de mon voyage

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Depuis quelques mois, j’ai le projet de réaliser un long voyage à vélo à travers la France. Cette année je passe à l’action et partage avec toi sur ce blog mon périple sur la Véloscénie à vélo. 

Dans l’article précédent, je te parlais du second jour de mon voyage. Après les grosses chaleur de la veille, place à … la pluie.

C’est parti!

 

1- Le plan de route de la troisième journée

Au menu du jour 115 km entre Rémalard et Alençon à travers 5 étapes pour rejoindre la cité thermale de Bagnoles de l’Orne. 

Je sais que le parcours va être agréable car il commence par plus de 60 kilomètres de voie verte dans la nature jusqu’à Alençon.

Côté mauvaise nouvelle, il fait gris et la pluie est prévue pour toute la journée, avec des orages dans l’après-midi.

Il faut donc trouver la motivation, sachant que le réveil me fait sentir que la fatigue commence à s’accumuler. 

La motivation est toute trouvée: J’ai réservé la prochaine nuit dans un hôtel spa en plein cœur de la cité thermale de Bagnoles de l’Orne. Je fonde beaucoup d’espoir dans cette halte pour recharger les batteries.

Ce matin il ne pleut pas encore. Je me dépêche de partir pour avancer au maximum avant que la pluie ne fasse son apparition.

 

2- Mon troisième jour sur la Véloscénie

1e étape: Rémalard – Mortagne au Perche 23 km

Le temps de retrouver mon chemin et me voilà sur la voie verte que je ne quitterai presque plus de la matinée. La première étape est relativement plate puis la route s’élève légèrement sur la dernière partie.

Le départ est agréable car la voie verte n’a jamais aussi bien porté son nom. On est clairement dans le vert: de l’herbe, des arbres et des animaux sur les champs qui entourent le chemin

Niveau sensation, ce n’est pas la forme olympique mais ça va beaucoup mieux qu’hier soir.

J’appréhende surtout, de façon totalement irrationnelle, que mon nouveau pneu ne tienne pas le choc. Je me retourne donc toutes les 5 minutes pour vérifier que je ne suis pas à plat. Et tout va bien, je ne manque pas d’air.

Le parcours est accessible, très mignon et plat pendant toute la première partie. 

Puis je quitte la voie verte à 5 kilomètres de la fin d’étape. Je me retrouve sur une route en montée avec moins de charme car assez passante et bordée par des usines. Ce sera la portion la moins agréable de mon voyage. Mais elle n’aura duré que quelques minutes donc je ne vais pas me plaindre.

Me voilà arrivé à Mortagne au Perche.

Une rapide pause et je repars. 

 

Ma seule photo à Mortagne au Perche

2e étape: Mortagne au Perche – Le Mêle sur Sarthe 15,31 km

Cette étape débute dans la joie car je retrouve tout de suite la voie verte que j’avais dû quitter quelques kilomètres plus tôt. En plus, quelques virages serrés au tout départ me donnent des ailes pour relancer l’allure tel un vététiste professionnel.

Bon ça ne dure que quelques minutes. 

Cette étape, relativement courte, est très similaire à la précédente concernant l’environnement: une bonne voie verte des familles au milieu des champs.

Au niveau du profil, les premiers kilomètres sont vallonnés, avant une seconde partie beaucoup plus plate.

Contrairement à la veille, beaucoup d’arbres qui bordent le chemin. Il n’y a pas de soleil aujourd’hui mais cela doit être agréable en cas de forte chaleur.

De mon côté, tout va bien. J’essaie d’aller vite car le ciel s’assombrit sérieusement .

Je remarque aussi que j’ai du mal à rester assis sur ma selle longtemps car la zone devient douloureuse. Pour me soulager, je relance l’allure en danseuse quasiment à chaque kilomètre. 

On est loin de la posture impeccable des coureurs de contre-la-montre. Je ne les aurai jamais autant respecté qu’à ce moment-là.

J’arrive au Mêle sur Sarthe après une jolie étape où mon allure aura été irrégulière, pleine d’à-coups.

Enfin, je suis sur la voie verte située au Mêle sur Sarthe mais je ne vois pas la ville. En effet, cette voie verte est totalement à l’écart des villes et de la circulation. Depuis cette voie on n’aperçoit que des champs.

 

 

 

 

3e étape: Le Mêle sur Sarthe – Alençon 23,87 km

J’écourte ma pause car j’entends la pluie arriver et je trace ma route vers Alençon. 

L’étape ne présente pas de grosse montée mais je l’ai trouvée très vallonée. Avec ses faux-plats permanents, elle s’est révélée plus casse-patte que je ne l’imaginais.

Au programme, encore et toujours la même voie verte pendant près de 20 kilomètres. Le paysage est toujours somptueux malgré la grisaille du moment. 

C’est d’ailleurs là que la pluie fait son apparition . Après quelques minutes je dois me résoudre à mettre mon K-way. Je voulais éviter car j’ai l’impression d’étouffer dedans mais il pleut trop. 

D’habitude j’aime faire du sport sous la pluie. Mais le ciel est tellement sombre que je crains qu’un orage n’éclate maintenant.

Et sur cette voie verte, il n’y a pas trop d’échappatoires. Il y a des arbres partout et il n’est pas possible de sortir du chemin: les côtés sont bloqués (ce sont des champs privés avec des animaux) donc il faut attendre que le chemin croise une route. 

Bref, je me sens un peu prisonnier de cette voie en cas d’orage. Mais pour l’instant il n’y a que de l’eau donc tout va bien.

A l’instar de l’étape précédente, j’alterne constamment entre les position assise et en danseuse. Je ne tiens pas en place sur mon vélo.

Je commence à avoir mal aux deux genoux à chaque coup de pédale. C’est peut être à cause du temps beaucoup trop élevé que je passe à pédaler hors de ma selle. Mais peut être aussi car je suis en train de demander des efforts inhabituels à mon corps.

 

Je profite moins tracé avec cette pluie relativement forte mais je me rappelle que le parcours était très agréable. Je croise d’ailleurs quelques cyclistes et runners .

En revanche, c’est une grand ligne droite du début à la fin. Donc il ne faut pas avoir peur du vide et trouver les ressources mentales pour ne pas se démoraliser à la vue du chemin à perte de vue.

A 5 kilomètres d’Alençon, je quitte la voie verte pour rejoindre une route départementale. 

Je me rends compte que les arbres me protégeaient bien car je me prends une belle saucée sur la tête.

Ce segment est un peu moins bucolique car il passe au-dessus de l’A28. Mais il a le mérite de me mener tout droit vers une nouvelle voie verte qui me conduira jusqu’à Alençon.

L’approche d’Alençon est agréable. En arrivant, je suis surpris par cette ville que je trouve magnifique malgré la pluie.

Je retrouve ma famille sous une pluie battante pour manger. Et j’en ai grandement besoin!

 

 

Après le repas, il pleut des cordes et l’orage fait son apparition . A contrecœur, je décide de repartir demain de Bagnoles de l’Orne car les conditions sont assez dangereuses et que je ne veux pas risquer de gâcher la dernière journée. 

 

 

 

Bilan de la journée 3 sur la Véloscénie

Plaisir de rouler sur une voie verte en toute sérénité

La nature reprend ses droits

Découverte de la magnifique ville d’Alençon

 

Le mauvais temps a compliqué ma journée

Isolement un peu inquiétant sur les voies vertes en cas d’orage

 

 

Le soir à Bagnoles de l’Orne, je profite du spa de l’hôtel avec ma famille pour un moment hors du temps. Cette cité thermale est vraiment paisible avec ses jardin et son lac. Je sens que je vais recharger les batteries.

 

Et je vais en avoir besoin demain pour l’ultime journée vers Le Mont Saint Michel!

A bientôt pour la 4e et dernière étape de la véloscénie.

1 commentaire pour “Véloscénie – Jour 3 de mon voyage”

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