Depuis quelques mois, j’ai le projet de réaliser un long voyage à vélo à travers la France. Cette année je passe à l’action et souhaite partager avec toi sur ce blog mon périple Paris – Mont Saint Michel à vélo.
Dans l’article précédent, je te parlais de l’organisation de mon voyage. Je vais aujourd’hui te détailler les derniers préparatifs avant le départ.
C’est parti!
Les derniers préparatifs pour la Véloscénie
Les derniers jours avant le grand départ, je suis de plus en plus concentré sur le voyage et j’ai du mal à pense à autre chose.
Derniers achats
Avant le départ, il faut repasser à la caisse. Je fais le tour des magasins pour m’acheter les derniers accessoires qui me semblent utiles.
- J’achète ma tenue cycliste en double. J’alternerai entre mes deux tenues. J’en mettrai une lorsque l’autre sera en train de sécher.
- Je file aussi en pharmacie pour dénicher une petite trousse de secours qui contient des pansements, du désinfectant en format mini, des compresses, une petite paire de ciseaux, des bandages, de l’adhésif et surtout une couverture de survie. Et mes proches sont rassurés.
- Je décide aussi d’acheter des chaussettes spéciales cyclisme: fini le bricolage, on remise les chaussettes de running contre de vraies chaussettes pour pédaler
- Je me prends aussi une crème solaire en format stick comme les surfeurs et un mini flacon de gel hydroalcoolique
- Enfin, je dégote une seconde sacoche pour mon paquetage: bien m’en a pris.
Préparation du vélo
Mon compagnon des prochains jours sera mon vélo, il faut quand même penser à le préparer.
- J’installe mes nouveaux pneus gravel.
En testant ces nouveaux pneus, je me rends compte que ma roue avant est assez voilée. J’essaie de la dévoiler avec l’outil qui va bien (c’est un semi-succès mais c’est mieux qu’avant).
2. Je règle ma hauteur de selle (méthode de LeMond => hauteur de l’entrejambe * 0,883). L’occasion de me rendre compte qu’elle était beaucoup trop basse.
3. Je fixe ma caméra embarquée sur le guidon.
4. J’installe ensuite mes paquetages et j’ai un coup de chaud pour savoir si je vais réussir à tout faire tenir:
- Une sacoche sous la selle dans laquelle je mets les outils de réparation et des paquets de mouchoirs
- Une autre sacoche sur le cadre dans laquelle je mets une chambre à air, encore des mouchoirs, mes téléphones, mes chargeurs ainsi que la crème solaire et le gel hydroalcoolique
- Sur mon tube de selle, j’accroche la trousse de soin achetée en pharmacie
- Deux bidons sur le cadre (je n’ai pas plus de place)
5. Reste à faire rentrer tout le reste dans mon camelbak:
- Deux bidons
- Remplir la poche d’eau de 2 litres
- Mon portefeuille et mes clés
- Un K-way
- Ma tenue cycliste de rechange
- Des habits de rechange
- Ma pompe à vélo
- Brosse à dent + dentifrice
- La seconde chambre à air
- Le sandwich du lendemain
Tout finit par rentrer. Le camelbak est serré mais surtout assez lourd. Je me rends compte que ce poids directement sur mon dos va me demander pas mal d’effort surtout en début de journée quand je n’aurai pas encore beaucoup bu.
Feuille de route de la Véloscénie
Pour me rassurer, je rédige une feuille de route. C’est simplement une feuille sur laquelle je récapitule pour chaque jour l’ensemble des étapes et leur nombre de kilomètres.
Face au grand nombre de kilomètres à parcourir chaque jour (en moyenne 115), cela me permet de me fixer des petites étapes. C’est plus simple à gérer mentalement d’avoir ces paliers à franchir plutôt que de penser tout de suite au kilométrage total.
J’imprime aussi mes réservations de chaque soir et c’est tout bon.
La veille du départ pour la Véloscénie
La tension monte
La veille du départ pour la Véloscénie, je tourne clairement en rond. J’ai hâte de partir et en même temps je commence à cogiter sérieusement.
J’ai peur de m’être lancé dans un défi un peu trop ambitieux: Plus de 110 km par jour en moyenne, moi qui n’ai jamais fait plus de 70 kilomètres en une journée.
Et encore j’avais vraiment souffert… Bon j’étais en VTT bien à la traîne et mes copains avaient des vélos de route. Mais c’est ce même VTT que j’aurai demain.
Je commence à me poser plein de questions.
Est-ce que la batterie de mon GPS tiendra assez longtemps?
Vais-je retrouver mon chemin lorsqu’il y aura des erreurs de balisage?
Aurai-je assez d’eau? Et de nourriture?
Et si mes réservations sont annulées au dernier moment?
Est-ce que j’aurai du réseau téléphonique? Car depuis que j’ai changé d’opérateur, ce n’est pas la joie à ce niveau-là…
Aurai-je assez de force et assez de temps pour terminer les étapes?
A chacune des questions, je pense que la réponse est oui mais à vrai dire je n’en mène pas large. Moi qui ait l’habitude de rouler dans le périmètre où j’habite, j’ai toujours la possibilité de rentrer relativement rapidement chez moi quand je le souhaite. Demain, il faudra arriver au bout.
J’ai l’impression de me lancer dans le vide même si en cas de pépin je peux toujours appeler ma famille pour venir me chercher.
Chasser les doutes
Mais pas question d’abandonner. Je me rappelle pourquoi je fais ce voyage et les raisons qui m’ont poussé à me lancer dans la Véloscénie.
Je le fais pour moi, j’en ai envie depuis longtemps. J’ai hâte d’expérimenter le voyage à vélo et de savoir comment mon corps va réagir à cet effort.
J’ai envie de voir les paysages défiler depuis la capitale jusqu’au Mont-Saint-Michel, de voir l’environnement changer petit à petit.
Je souhaite aussi avoir cette fierté d’être allé au bout de ce projet auquel je pense depuis plusieurs mois.
A vrai dire ça cogite beaucoup 🙄 .
Le soir, je mange un repas facile à digérer.
Je me couche et j’ai du mal à dormir mais maintenant j’ai hâte de commencer.
Dans le prochain article, je te raconte le Jour 1 de l’aventure.
A bientôt!
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